Chiens d’aide… La bonne attitude !

Publié le par TSAMPA

 

 

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 Chiens d’aide… la bonne attitude

Face à un chien d’aide, le valide mais parfois aussi le non valide, se posent de nombreuses questions.
Voici quelques informations qui vous aideront sans doute dans vos futurs contacts.

Sans vouloir entrer dans le détail de la sélection, de l’éducation et du dressage du chien d’aide, disons qu’il n’est pas n’importe quel toutou et qu’il a été sélectionné quasi depuis sa naissance dans le but d’en faire une aide inégalable pour une personne moins valide.
Et, comme toute aide, ce chien a un rôle spécifique qu’il faut essayer de lui conserver.

 

 Il faut se représenter le chien d’aide comme une véritable « pièce » du fauteuil de la personne handicapée et, pour que cette osmose soit possible, durant les mois qui ont suivi l’arrivée du chien chez lui, le moins valide a tissé avec son compagnon de forts liens d’attachement qu’il est indispensable que nous, valides, respections au maximum.

A faire

Si vous rencontrez une personne handicapée accompagnée de son chien d’aide, rien n’empêche que vous adressiez la parole à la personne pour lui poser des questions sur son compagnon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En effet, ce dernier est un médiateur important qui permet aux valides, souvent mal à l’aise face à une personne en voiturette, de prendre contact en utilisant un sujet intéressant mais qui ne touche pas directement au handicap… certains disent que le chien « masque » le handicap !


Ce rôle, le chien le joue à merveille et le maître se fera certainement un plaisir de vous présenter son compagnon.
Après les présentations, vous pourrez parler au chien, lui sourire, mais de préférence, ne pas le toucher.


C’est le moment, pour la personne handicapée, d’expliquer à son interlocuteur pourquoi il vaut mieux ne pas caresser son chien… rien ne vaut une explication claire plutôt qu’un interdit pur et dur !

Nourrir le chien n’est pas un gros souci, cela peut être fait tant par le maître que par une personne valide qui donne un coup de main.
Il faut se tirer de la tête cette croyance complètement erronée qu’un chien éprouve « de la reconnaissance » pour celui qui le nourrit. Il reçoit à manger, c’est bien mais, dans son esprit, il n’y a pas de quoi en faire tout un fromage !

 

A ne pas faire

Même s’il est très sympathique, un chien d’aide ne doit pas être caressé trop fréquemment.
Une caresse est une félicitation extrême pour n’importe quel chien, or une personne handicapée ne peut pas toujours toucher son compagnon comme elle le voudrait.
De plus, qui dit caresse dit récompense pour une action, un geste…
Donner à un chien d’aide ce qu’il ne reçoit que rarement voire pas du tout s’il n’a rien fait pour le mériter, est donc très dangereux, en effet l’animal risque, pour obtenir de l’attention, de s’écarter de son maître pour aller chercher chez d’autres ce qu’il souhaite.
C’est donc jouer, avec la meilleure intention du monde, un très mauvais tour à la personne handicapée.
Quant aux câlins, ce sont des moments intimes entre le maître et son chien et il faut les leur laisser parce que c’est de la sorte qu’une grande et indispensable
complicité s’installe entre eux deux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Ne pas lui donner d’ordre ou le faire aboyer
Le chien d’aide a suivi une formation très spéciale et, à la fin de celle-ci, il a été mis en présence de son maître pour apprendre à former, avec lui, un tandem efficace.
La cinquantaine d’ordres qui ont été appris par le chien et qui sont mémorisés par la personne moins valide sont très précis et correspondent chacun à un geste spécifique.
Vouloir donner des ordres au chien sans les connaître, c’est gâcher le patient travail de dressage qu’il a vécu.
Et si une personne valide connaît les ordres, elle risque, en les donnant au chien, de se rendre plus « intéressante » aux yeux de l’animal que son véritable maître.

 

Ne pas jouer avec lui
Ici aussi, nous les valides, avons trop « d’avantages » sur les personnes handicapées, il nous faut donc éviter de jouer avec un chien, que ce soit au « touche touche » ou à un rapport d’objet.

Laisser la laisse du chien d’aide à son maître



Même si la personne handicapée se trouve dans une situation compliquée, il vaut mieux lui laisser la direction de son chien, c’est d’abord une question de sécurité puisqu’il connaît son compagnon et a appris à le guider, mais c’est aussi une façon d’exprimer au chien qu’il n’a qu’un maître auquel il se doit d’obéir.

 

 

 

Le chien d’aide, un pauvre forçat malheureux ?

On pourrait croire que le chien d’aide est forcé de faire un travail épuisant et qu’il en souffre.
Rien n’est moins vrai, ses contacts avec son maître sont nombreux, il reçoit énormément d’encouragements, sa sociabilité et son rôle font qu’il est accueilli dans bien plus d’endroits que ses congénères et que, de ce fait, il passe bien plus de temps que d’autres chiens auprès de son maître. Bref, outre le fait qu’il facilite grandement la vie de son compagnon en voiturette, le chien d’aide est un chien heureux.


 

 

 

 

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Article rédigé par TSAMPA de CIEC.BE - Publication et mise en page Handimob

Publié dans Animaux et handicap

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